Cet amendement, comme vient de le rappeler Philippe Folliot, est important. L’exemple arménien évoqué à l’instant par M. le secrétaire d’État prouve bien que, malgré toute la bonne volonté du Gouvernement, il demeure difficile d’utiliser le français.
Très concrètement, pour défendre la francophonie, nous devons favoriser autant que possible l’emploi du français. Cela n’est pas exclusif et rien n’empêche, en cas de besoin pour la bonne compréhension d’un certain nombre d’interlocuteurs, de traduire ensuite les documents français en anglais. Mais nous devons à tout le moins disposer d’une version française dans les écrits de l’administration française. Il serait incompréhensible que cette dernière n’emploie plus le français pour contractualiser dans ses différentes missions.
Le maintien de cet amendement est essentiel si l’on veut défendre la francophonie, d’autant que l’emploi du français ne serait pas exclusif, comme je l’ai souligné.