Monsieur Folliot, il n’y a pas, d’un côté, ceux qui seraient favorables à la défense du français, et, de l’autre, ceux qui y seraient opposés.
Je partage votre volonté de soutenir l’utilisation du français, mais l’amendement prévoit de le rendre obligatoire, à l’exclusion de toute autre langue. C’est ce point qui est en débat, même si nous sommes bien évidemment favorables au développement de la francophonie et de la langue française.
Nous pourrions entendre que vous souhaitiez privilégier l’emploi du français, mais ce n’est pas ce que vous proposez ici : vous voulez le rendre obligatoire. Attention dans nos débats à ne pas nous faire de faux procès, car on pourrait facilement glisser en disant : « On a défendu la langue française, mais les autres sont vendus aux Anglais ! »