En vous écoutant, mes chers collègues, il me revient en mémoire la loi Toubon, qui était au fond assez maladroite.
Cela étant, je trouve que l’observation de notre collègue Folliot mérite toute notre attention. Je ne suis pas sûr que son amendement règle le problème, mais il permet de lancer un signal assez fort.
Je veux évoquer le cas particulier des jeunes qui viennent se former en France. Ils s’intéressent à notre pays, à notre culture et à notre mode de vie. Ils font confiance à notre pays et constituent, en quelque sorte, un réseau de relations. Certains sont ingénieurs, techniciens, d’autres sont issus d’une filière littéraire. Quoi qu’il en soit, puisque ces jeunes adoptent le français, il convient de les aider. Il faut faciliter la vie de ces partenaires, de ce réseau, de ces interlocuteurs qui nous choisissent.
Le fait de nous exprimer en anglais n’est pas une tragédie, car cette langue peut être appropriée sur un plan pratique lorsque nous n’avons pas d’interlocuteur francophone face à nous. En revanche, au sein une association dédiée au développement et fonctionnant grâce aux deniers publics de notre Nation, le fait de privilégier des interlocuteurs qui font l’effort de pratiquer notre langue est une manière de constituer un réseau qui mérite qu’on s’y arrête.
C’est la raison pour laquelle je souhaite que l’amendement de Philippe Folliot soit adopté, même si, je le répète, il ne règle pas le problème.