Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, nous terminons ce soir l’examen du projet de loi de programmation relatif au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales.
Ce texte, attendu depuis plusieurs années, vient concrétiser de nouvelles ambitions pour notre politique de développement solidaire, levier puissant de notre diplomatie et de notre rayonnement.
Il entérine plusieurs avancées notables : une meilleure information du Parlement sur les axes de développement de ces politiques, une amélioration de la redevabilité et la création d’une commission d’évaluation des politiques de développement, même si nous regrettons que le dispositif suggéré par notre collègue Michel Canévet n’ait pas été retenu.
Avec les travaux de notre commission et de notre Haute Assemblée, nous proposons un texte renforcé : une meilleure hiérarchisation des priorités, avec des engagements forts, comme l’inscription de la préservation de la planète comme l’une d’entre elles, et une programmation équilibrée et rallongée jusqu’en 2025, pour une meilleure crédibilité et une meilleure articulation entre les dons et les prêts de l’aide publique au développement, viennent compléter le texte.
Nous nous réjouissons de l’adoption de plusieurs amendements de nos collègues membres du groupe Union Centriste tendant à favoriser l’apprentissage du français et la francophonie, outil indispensable de notre rayonnement à l’international.
La reconnaissance des outre-mer comme véritable atout stratégique, le soutien à nos entrepreneurs à l’étranger et les politiques en faveur des droits des enfants nous paraissaient également indispensables, et nous nous félicitons de l’adoption de nos amendements sur ces sujets.
Mes chers collègues, vous l’aurez compris, le groupe Union Centriste votera en très grande majorité en faveur de ce texte.