Depuis plusieurs années, l’aide mondiale au développement a pris un tournant, en intégrant la problématique du développement durable dans ses stratégies. C’est en particulier le cas depuis 2015, année où le programme d’action d’Addis-Abeba a insisté sur l’importance des actions en faveur du climat. Les objectifs de développement durable adoptés dans le cadre de l’Agenda 2030 ont confirmé cette orientation.
Je n’oublie pas l’accord de Paris, dont l’article 9 promeut la nécessité d’aider les pays en développement à mettre en œuvre des mesures d’atténuation du changement climatique.
La France, en première ligne pour encourager cette évolution, rappelle régulièrement ses engagements. Au mois de janvier dernier, lors du One Planet Summit, le Président de la République a décidé de porter à 1 milliard d’euros d’ici à 2025 le montant annuel des financements engagés par l’AFD en faveur de la gestion durable de la biodiversité. Dans le cadre du sommet Ambition Climat qui s’est déroulé au mois de décembre 2020, la France s’est également engagée à maintenir le montant de la finance climat au niveau atteint en 2020, soit 6 milliards d’euros.
Cet amendement vise à rappeler à l’article 1er du projet de loi, qui est relatif aux principaux objectifs de la politique de développement solidaire, les engagements de financement en faveur de la biodiversité et du climat annoncés par notre pays.