Je rappelle que la France consacre aujourd’hui 1 milliard d’euros en APD bilatérale à l’adaptation au changement climatique et 1, 8 milliard d’euros à l’atténuation du changement climatique.
En outre, le contrat d’objectifs et de moyens signé entre l’État et l’AFD prévoit que, sur la période qu’il couvre, 50 % de l’ensemble des autorisations d’engagement dans les États étrangers du groupe, y compris Proparco, doivent avoir un cobénéfice climat.
Par ailleurs, nous nous sommes engagés à faire de la biodiversité et du changement climatique des priorités de notre action diplomatique. Cela sera le cas à l’occasion de la conférence des parties à la convention sur la diversité biologique qui aura lieu en Chine au mois d’octobre prochain, ainsi que durant la COP26 qui aura lieu à Glasgow au mois de novembre prochain. Nous sommes donc bien au rendez-vous de nos engagements.
Ajouter une nouvelle cible à tout ce qui a déjà été acté, comme y tendent ces amendements, aboutirait à rigidifier complètement le pilotage global de l’APD.
C’est pour cette raison, et non pour une question de fond, que le Gouvernement émet un avis défavorable sur ces deux amendements.