La pandémie de covid-19, avec ses effets dévastateurs sur nos économies, montre bien que la société a besoin de s’appuyer sur les femmes, que ce soit en première ligne ou dans les foyers. Dans le même temps, cette crise fait ressortir les inégalités structurelles qui existent dans tous les domaines, depuis la santé et l’économie jusqu’à la sécurité et la protection sociale.
En période de crise, lorsque les ressources s’amenuisent et que les capacités institutionnelles sont mises à rude épreuve, les situations auxquelles les femmes et les filles sont confrontées ont des impacts disproportionnés, et leurs effets sont encore amplifiés dans les contextes fragiles de conflit ou d’urgence. Les acquis arrachés de haute lutte en matière de droits des femmes sont ainsi menacés.
Pour illustrer mon propos, je rappelle que les femmes sont les plus touchées par la crise économique, parce qu’elles gagnent moins que les hommes, qu’elles constituent la majorité des familles monoparentales et qu’elles sont surreprésentées dans le secteur informel.
Mes chers collègues, je crains que cette pandémie n’entraîne un recul de 25 ans en matière de droits des femmes.
Cet amendement vise donc à faire reconnaître l’impact particulier de la crise du covid-19 sur les femmes.