Le cadre de partenariat global prévoit déjà que les 19 pays prioritaires bénéficient de la moitié de l’aide-projet mise en œuvre par l’État, dont un tiers est concentré sur les pays du G5 Sahel. Par ailleurs, les deux tiers des subventions mises en œuvre par l’AFD y sont consacrés.
La cible proposée pourrait conduire à des effets pervers, comme restreindre la possibilité d’accueil aux seuls étudiants issus des pays prioritaires ou arrêter le financement de projets menés par l’Institut de recherche pour le développement (IRD) en Amérique latine. Ce n’est pas ce que nous souhaitons : il est donc important de ne pas surdéterminer les politiques de développement par des cibles géographiquement concurrentes entre elles, même si nous avons déterminé 19 pays prioritaires faisant l’objet d’un ciblage spécifique que nous avons évoqué avant la suspension.
Nous sommes donc défavorables à cet amendement.