Le Gouvernement s’est déjà exprimé à ce sujet sur un amendement similaire. Il veut bien se répéter, mais il regrette de ne pas avoir été entendu.
La France consacre aujourd’hui près de 1 milliard d’euros d’APD bilatérale au changement climatique et 1, 8 milliard d’euros à l’atténuation du changement climatique. Elle s’est engagée à faire de la biodiversité une priorité de son action diplomatique et l’a placée en haut de l’agenda international, en vue d’obtenir un résultat ambitieux lors de la COP 15 d’octobre 2021.
À l’occasion du sommet One Planet de janvier 2021, des engagements déterminants ont été pris afin de promouvoir la convergence des financements climat et biodiversité. Il n’est toutefois pas possible d’inscrire dans la loi une nouvelle cible en volume sur l’APD en faveur de la lutte contre le changement climatique et de la protection de la biodiversité. Il serait tout aussi malvenu d’imposer un cumul des contraintes sur la concentration sectorielle et géographique d’une part, et sur les canaux d’autre part. Cela reviendrait à rigidifier à l’extrême le pilotage global de l’APD. C’est pourquoi nous sommes défavorables à cet amendement.