Nous estimons que l’amendement de Mme Carlotti est déjà satisfait par l’alinéa 58, qui prévoit que la France promeut une approche globale des fragilités et des crises pour mieux coordonner tous les acteurs du développement et de l’humanitaire, et, surtout, par l’alinéa 59, consacré à l’aide humanitaire, dans lequel on retrouve notamment les principes guidant l’action humanitaire et la gestion de crises, et par le rappel que l’action humanitaire de la France représente un pilier de notre politique étrangère et de développement, comme je l’ai indiqué dans mon propos introductif.
Je veux d’ailleurs, à cet égard, redire devant votre assemblée l’importance de notre engagement humanitaire.
Au début de ce quinquennat, les actions humanitaires représentaient 139 millions d’euros. Elles seront passées, en 2022, à 500 millions d’euros. Ces actes forts et concrets répondent aux préoccupations des différents pays concernés. Il est souhaitable de le rappeler.
J’y insiste, je considère que l’on retrouve l’essentiel de la cohérence générale et des principes évoqués dans l’amendement de Mme Carlotti aux alinéas 58 et 59, raison pour laquelle le Gouvernement émet un avis défavorable.