Le Gouvernement n’a pas d’objection à opposer à ces amendements, qui ont pour objet de reprendre la définition de l’ODD 16, relatif à la paix, la justice et aux institutions efficaces, que j’ai eu l’occasion de citer à plusieurs reprises depuis le début des débats. Ils renvoient à la nécessaire prise en compte du lien entre sécurité et développement.
On le sait, le développement contribue à la création d’un environnement propice à la sécurité et au renforcement de l’État de droit et, inversement, les gains en matière de sécurité assoient les conditions d’un développement durable en faveur des populations. Grâce à la reconnaissance de ce lien entre sécurité et développement, la France peut engager le processus de réforme des systèmes de sécurité, dont le but est de renforcer la sécurité des populations et de permettre la mise en œuvre de la politique de développement – j’ai eu l’occasion de m’exprimer à plusieurs reprises sur ce sujet depuis le début de notre discussion.
Je suis favorable à ces amendements, qui tendent à reprendre ces orientations.