La crise du covid rend d’autant plus importantes l’ensemble des précisions que nous voulons apporter à ce texte pour renforcer les droits des enfants et des personnes vulnérables.
Cette année, selon l’ONU, au moins un tiers des élèves dans le monde n’ont pas pu aller à l’école.
L’infographie réalisée pour le Sénat par la délégation aux droits des femmes indique, quant à elle, que la pandémie devrait effacer les progrès réalisés dans le monde concernant l’éducation des filles au cours des vingt dernières années au moins.
Rattraper ce recul nécessitera des efforts colossaux et une solidarité internationale forte, à laquelle la France devra participer grâce à un cadrage législatif clair et précis.
L’école est un moteur de droit. Nous ne pouvons pas oublier l’importance de l’éducation pour l’émancipation collective et individuelle, la construction et la reconstruction de soi et, enfin, le développement dans tous les pays du monde.