Je referme cette parenthèse, qui me conduit tout de même à penser que la crise de Dexia ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui si non seulement le gouvernement français, mais aussi ceux des autres pays concernés ne se contentaient pas, depuis 2008, des seuls plans de sauvetage pris dans l’urgence.
J’observe bien d’intenses négociations sur le plan international pour tenter de réguler les activités financières, de les contrôler et de limiter la spéculation. Mais j’observe aussi que c’est par l’adoption d’un amendement du Sénat que nous mettons un terme à une pratique plus qu’abusive.
Certes, nous en sommes conscients, ce n’est pas l’interdiction des rémunérations variables des dirigeants au sein des banques aidées par l’État qui résoudra tous les problèmes économiques. Néanmoins, la mesure est plus que symbolique. Vous serez d’accord avec moi pour le dire, mes chers collègues : elle introduit de la moralité dans un système qui en manque cruellement …