Cet amendement a pour objet d’introduire plusieurs garde-fous au développement de l’éolien en mer, dont l’objectif, en 2050, est consolidé par le présent article.
Tout d’abord, nous prévoyons de veiller à l’accord préalable des communes ou de leurs groupements intéressés dans la mise en œuvre concrète de cet objectif. En effet, l’information et l’association des élus locaux constituent un gage de coconstruction, et donc de réussite, des projets d’éolien en mer. Nous avons eu un large débat hier sur cette nécessité d’associer les élus locaux.
Par ailleurs, l’amendement tend à préciser certains aspects cruciaux de ces projets pour garantir leur insertion territoriale et, in fine, leur acceptabilité sociale.
Premier point, une faible visibilité, notamment depuis les communes concernées, afin de préserver la qualité des paysages côtiers, qui constitue un atout précieux pour l’activité touristique des communes littorales.
Deuxième point, un faible impact sur les fonds marins ou les activités de pêche en encourageant l’éolien flottant, en sus de l’éolien posé. Il importe en effet de veiller à ce que les activités de pêche, déjà pénalisées par le Brexit, soient bien prises en compte par le développement de l’éolien en mer.
Troisième point, de façon plus générale, nous demandons le respect de fortes exigences sur les plans de la sécurité des installations électriques, de la conciliation avec les activités économiques ou récréatives, et de la préservation de la qualité des paysages.