Quels que soient l’instant et l’endroit, maintenant et ici, comme le propose M. Bourquin, ou demain dans le projet de loi de finances, il vaut mieux tenir que discourir.
Depuis deux ans, le Gouvernement et sa majorité nous parlent de bonne conduite et de confiance.
On a eu le coup de la baisse de la TVA pour les restaurateurs : il n’y a pas eu d’embauche et seuls quelques cafés ont baissé leurs prix.
On a aussi eu le coup des patrons et de leurs super-bonus : la main sur le cœur, dans de grands colloques, au G20, on nous a dit « plus jamais ça ». Et c’est reparti comme avant !
On a eu les banques enrichies par l’argent public ; et ce fut le même refrain de la modestie, de la sobriété, le même engagement : « on va faire attention ». Et c’est reparti avec les récompenses des traders et l’enrichissement de leurs P-DG !