J’irai bien sûr dans le sens des propos tenus par Cécile Cukierman.
Le plan Loup fournit un cadre qui, aujourd’hui, n’est pas à la hauteur en termes de moyens financiers, compte tenu des faits que l’on observe dans nos massifs et de l’augmentation exponentielle de la prédation à laquelle nous sommes confrontés.
Monsieur Benarroche, vous avez affirmé qu’il fallait s’appuyer sur les moyens existants, notamment les brigades loup. Mais savez-vous, mon cher collègue, qu’il n’existe aujourd’hui qu’une seule brigade loup – que nous avons fort heureusement sauvée – pour l’ensemble des départements confrontés aujourd’hui à la prédation du loup ? Savez-vous aussi que, lorsque cette brigade loup se trouve dans les Alpes-Maritimes, il lui faut du temps pour atteindre l’Aveyron, voire d’autres départements ? C’est une situation impossible !
Il faut avant tout examiner les moyens consacrés à cette politique : ils sont efficaces, c’est vrai, mais quand on demande à l’État d’augmenter le nombre de brigades, il nous répond que c’est certes envisageable, mais que c’est aux collectivités locales de prendre le relais et de supporter les frais correspondant aux moyens humains requis.