Les maires qui, au départ, pouvaient dire qu’ils ne construiraient pas de logements sociaux dans leur commune ont tous évolué. Ce sont aujourd’hui les premiers concernés par cette problématique, les premiers à recevoir dans leurs permanences, dans leurs mairies, des personnes qui cherchent un emploi, mais d’abord et surtout un logement !
Aujourd’hui, la grande majorité des maires fait des efforts, qui plus est adaptés aux besoins de leur population, ainsi qu’aux politiques qu’ils entendent mener dans le domaine du développement durable ou de la préservation des terres agricoles, par exemple. Arrêtons de considérer que les maires qui ne construisent pas ou pas assez de logements sociaux – alors que l’on sait parfaitement que les objectifs qu’on leur assigne sont complètement inatteignables – sont récalcitrants ou de mauvais élèves. Ce n’est pas du tout le cas !
Nous avons supprimé les sanctions prévues en cas de carence pour encourager les maires et les convaincre de continuer à construire des logements sociaux, tout en leur garantissant qu’ils n’auront pas à subir les foudres d’un État qui impose des pénalités contre-productives.