Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, ce passe sanitaire pose de nombreuses questions.
Oui, même si vous avez du mal à l’entendre, monsieur le secrétaire d’État, le passe sanitaire réduit les libertés en ce qu’il oblige à montrer patte blanche à de nombreux moments de la vie courante, même ceux qui rendent la vie supportable – je pense notamment à tous les moments culturels. Il réduit la liberté de circuler, quoi que vous en disiez. Il contraint de nombreuses professions et jette l’opprobre sur d’autres. Il prévoit des sanctions jusqu’au-boutistes, allant jusqu’au licenciement – cela a été largement souligné –, pour des motifs qui n’existaient pas jusqu’à présent.
L’extension du passe sanitaire présente un grand nombre d’inconvénients ; pour ma part, j’en vois deux qui me semblent majeurs.
Le premier inconvénient majeur, c’est celui de l’applicabilité et de la légitimité.