Les gestes barrières demeurent certes essentiels – je remercie tous ceux qui l’ont rappelé –, mais, à eux seuls, ils ne suffiront pas. Nous devons, face à la situation épidémique, utiliser toutes les armes en notre possession pour nous protéger collectivement : observer les gestes barrières, comme nous avions l’habitude de le faire, et poursuivre la vaccination.
Monsieur le sénateur Genet, l’incohérence, c’est de ne pas comprendre ou de faire semblant de ne pas comprendre que la situation actuelle n’est pas la même que celle que nous avons connue il y a six mois ou un an. Dès lors, nous devons adapter les règles à l’évolution de la situation sanitaire – c’est d’ailleurs ce que nous faisons depuis un an et demi.
La cohérence du dispositif que nous vous soumettons est double.
Premièrement, à l’heure où je vous parle, les activités les plus fondamentales, comme l’accès à l’école et à l’université, ne sont pas soumises au passe sanitaire, car l’éducation doit être préservée. Quant aux transports quotidiens, s’ils ont vocation à être exonérés du passe sanitaire, c’est parce qu’ils sont l’une des conditions de la poursuite de l’activité économique de notre pays.