Je voudrais moi aussi soutenir cet amendement, qui est très important. Mes collègues Leconte et Cadic ont raison : nous ne pouvons accepter une telle discrimination envers les Français de l’étranger, alors même qu’ils ont respecté les consignes qui leur ont été adressées.
Ainsi, le Gouvernement a incité les Français résidant en Russie à se faire injecter le vaccin Spoutnik. Celui-ci n’a jamais présenté d’inconvénients majeurs. Ces Français se sont fait vacciner par souci de responsabilité vis-à-vis de leurs employés, lorsqu’ils dirigent une entreprise, ou simplement par considération pour la communauté.
La France ne reconnaît toujours pas ce vaccin. Dès lors, contentons-nous d’imposer à nos compatriotes établis à l’étranger qu’ils réalisent un test sérologique. Mais exiger d’eux qu’ils se fassent injecter une troisième dose pourrait avoir des conséquences qui n’ont pas été complètement évaluées.
C’est là une pénalisation et une discrimination que nous ne pouvons accepter ! D’ailleurs, elle touche non pas seulement les Français de l’étranger, que nous défendons tous ici, mais aussi les étudiants étrangers. Ils sont des milliers à avoir été admis à suivre des études dans notre pays avec des bourses étrangères ou des bourses de l’Union européenne. Nous ne pouvons pas les rejeter de cette manière !
Soyons plus ouverts et pragmatiques. La commission s’est déclarée défavorable à cet amendement ; honnêtement, j’ai beaucoup de mal à comprendre et à accepter sa position.