Je soutiens ces deux amendements.
Le passe sanitaire, à mon sens, fera plus de mal qu’autre chose dans nos territoires. Par exemple, certains – peut-être sera-ce le cas ici aussi – ne pourront plus aller rendre visite à un proche hospitalisé. Nous serons pratiquement soumis à un double régime : l’état d’urgence sanitaire et le passe sanitaire.
C’est la raison pour laquelle je reste persuadé que le passe fera tellement mal, posera tant de difficultés aux populations et aux activités que l’obligation vaccinale, après une période de transition, demeure la seule solution.
Il ne faut pas rester inerte et ne rien faire pendant trois mois ; c’est pour cela que je parle bien d’une obligation progressive, planifiée, universelle et gratuite.
Notre collègue dit qu’il faut adapter ce régime. À cet égard, M. le secrétaire d’État n’a pas répondu : sur quels indicateurs s’est-on fondé pour déclarer l’état d’urgence sanitaire en Guadeloupe ? Aucune information n’a été préalablement délivrée ! Après la réponse que vous avez apportée hier ici, j’ai appelé le préfet pour lui demander des précisions.
De fait, tout est décidé en amont, au sein de vos services. Nous sommes là comme des supplétifs, cependant que le comité covid n’est qu’une chambre d’enregistrement.
Ce que demande notre collègue, c’est la possibilité de différenciation et d’adaptation, conformément à l’esprit de la loi 3DS et à ce que prévoit la Constitution. À défaut, le préfet, qui dispose déjà de tous les pouvoirs, sera un véritable proconsul romain dans nos territoires.