J’en profite pour dire, à la suite du débat que nous avons eu précédemment sur la reconnaissance des vaccins homologués par l’Organisation mondiale de la santé et sur l’immunité qu’ils confèrent aux personnes revenant en France, que ce sujet est une ligne rouge absolue pour le Gouvernement, et cela pour plusieurs motifs, le premier d’entre eux étant la sécurité sanitaire des Français.
Le fait que ces vaccins n’aient pas été expertisés par les agences française ou européenne des médicaments, que nous n’ayons pas accès aux données scientifiques de recherche, que nous ne disposions d’aucun moyen d’évaluer leurs conditions de production, de transport et de conservation, que nous n’ayons pu obtenir d’analyses indépendantes de leur efficacité, ne fait pas forcément de ces vaccins de mauvais vaccins, mesdames, messieurs les sénateurs, mais cela ne nous permet pas d’en être sûrs !
Si nous devions reconnaître dans le projet de loi l’efficacité et la sécurité des vaccins avec lesquels des Français ont été vaccinés à l’étranger, il nous serait difficile, en raison du principe d’égalité, d’empêcher leur reconnaissance tacite pour toute personne souhaitant en bénéficier sur notre territoire.
Je le redis, aucune instance sanitaire ou scientifique ne va dans ce sens, et je ne prendrai pas la responsabilité d’autoriser la reconnaissance de vaccins dont je ne suis pas certain de la sécurité et de l’efficacité pour nos concitoyens.
J’émets donc un avis défavorable sur ces deux amendements.