Il est effectivement dommage d’en arriver à proposer de modifier le Ceseda, mais nous n’avons pas d’autre solution en tant que parlementaires.
Vous évoquez, madame la ministre, les motifs impérieux. Ceux-ci permettent en effet à un ressortissant étranger de venir en France, mais seulement s’il détient un visa. Ils ne donnent pas le droit d’en avoir un et il faut d’abord que la personne ait la possibilité de déposer sa demande !
J’aimerais que vous ayez raison, madame la ministre. J’espère donc qu’à partir de lundi les demandes de visa des ressortissants des pays classés rouge pourront être satisfaites, sans préjudice des mesures propres à éviter les risques sanitaires susceptibles de se poser lors de leur entrée en France.
Normalement, nous ne devrions pas, pour cela, avoir à modifier le Ceseda. Il suffirait que le Gouvernement soit sensible à ce sujet et s’assure que tous les étudiants qui ont été admis à poursuivre leurs études dans des universités françaises puissent déposer leur demande de visa.
Aujourd’hui, c’est impossible et c’est précisément ce que nous voulons changer.