Intervention de Philippe Bas

Réunion du 11 janvier 2022 à 14h30
Gestion de la crise sanitaire — Candidatures à une éventuelle commission mixte paritaire

Photo de Philippe BasPhilippe Bas :

Alors que nous sommes confrontés à 100 000, 200 000 ou 300 000 contaminations par jour, voire plus, une réponse sous forme essentiellement d’incitation vaccinale sous contrainte, qui entrera en vigueur à partir de la mi-janvier, mais ne produira ses premiers effets qu’à partir de la fin du mois de février – il faudra du temps pour que les nouveaux convertis à la vaccination soient pleinement protégés – n’est en aucun cas à la hauteur du problème. D’ici là, si les contaminations se poursuivent au rythme actuel, une dizaine de millions de Français, très majoritairement vaccinés, auront sans doute été contaminés, ce qui aura des retombées certaines sur le système de soins.

Il est vrai que, sans que l’on puisse encore en déterminer la mesure exacte, le variant omicron, qui évince désormais le variant delta, semble beaucoup moins offensif et ouvre l’espoir d’une sortie du tunnel épidémique. Je veux le croire ! Mais ici et maintenant, nous sommes confrontés à une urgence sanitaire à laquelle le passe vaccinal, aussi utile qu’il puisse être, ne répond pas.

Le désordre à l’école, dans le travail et, surtout, à l’hôpital, auquel le Gouvernement n’a pas préparé le pays, ne sera pas réparé par des imprécations contre les non-vaccinés, qu’il faut convaincre au lieu de les montrer du doigt, au risque de les braquer !

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