Cet amendement vise à poser, dès le début de l’examen de ce texte, un cadre principiel : l’obligation universelle de vaccination.
Un large consensus se dégage : la vaccination est un devoir. C’est un devoir envers les soignants et notre système hospitalier, car il est parfaitement établi que la vaccination protège particulièrement efficacement – et heureusement – des formes graves, qui sont à l’origine de la surcharge de nos hôpitaux. C’est un devoir des uns envers les autres, car si nous voulons prémunir collectivement notre société contre les conséquences de l’épidémie et viser une circulation virale à bas bruit, sans menacer nos libertés ni nous contraindre, nous devons être vaccinés.
Passer du devoir à l’obligation nous semble, en l’espèce, une évidence, du fait justement de ces répercussions collectives.
Par ailleurs, nous devons aux Français un langage de vérité et de rassemblement et pour ce faire nous devons appliquer le même principe à tout le monde et l’énoncer clairement.
Loin des postures politiques et des manipulations, il s’agit d’affirmer clairement et simplement la volonté du législateur.
Enfin, je conclurai rapidement en complétant mon intervention en discussion générale. Le principe de vaccination collective est un principe durable, qui nous permet d’anticiper, sur la durée, la gestion de la circulation du virus. Cette gestion doit s’accompagner d’une adaptation des moyens de contrôle, qui sont nécessaires.