Il s’agit d’un sujet essentiel, si l’on part du principe que la vaccination est indispensable et qu’elle limite la gravité des conséquences de la maladie. Ceux qui ne sont pas vaccinés n’ont donc, en quelque sorte, pas de protection collective.
Il est tout à fait légitime que l’on anticipe la fin de ce passe sanitaire transformé en passe vaccinal, qui contraint tout le monde. Cela donnera un peu plus de liberté à ceux qui ont refusé la vaccination.
En revanche, cela ne pourra intervenir que lorsque tous ceux qui ont accepté la vaccination, mais qui ont souffert de déprogrammations dans le traitement de leurs pathologies, accompagnées d’une perte de chance, auront eu la possibilité de combler ce retard.
À défaut, quelque chose n’irait pas : le passe vaccinal a pour but de protéger les non-vaccinés, mais aussi d’inciter à la vaccination. Nous avons à l’esprit les propos du Président de la République qui souhaite vraiment « enquiquiner » ceux qui ne prennent pas la responsabilité civique de se faire vacciner.
Il ne faudrait donc pas que ceux qui l’ont prise et dont les traitements sont retardés soient pénalisés ; il est donc nécessaire de prendre en compte la résorption de la déprogrammation. Cela me paraît essentiel en matière d’équité face à la maladie.
Je vous remercie donc de faire un effort en ce sens avec cet amendement ; j’en ai proposé un autre, je ne comprends pas pourquoi il n’est pas discuté en même temps. Les choses sont ainsi faites…
Merci de faire des propositions qui prennent en compte non seulement l’évolution de la maladie, pour la partie « covid », mais aussi toutes les conséquences connexes. Il n’y a pas de raison que ceux qui souffrent de pathologies qui n’auront pas été considérées soient pénalisés.