Intervention de Laurence Muller-Bronn

Réunion du 11 janvier 2022 à 21h45
Gestion de la crise sanitaire — Article 1er

Photo de Laurence Muller-BronnLaurence Muller-Bronn :

Cet amendement vise à préciser que le taux d’incidence est établi sur le fondement, non pas du nombre de cas ou du « portage » du virus, mais sur celui du nombre de personnes malades.

En effet, aujourd’hui le virus se propage activement, mais la détection du covid-19 au travers de tests réalisés par dizaines de millions ne renseigne pas précisément sur l’état de l’épidémie, puisqu’il s’agit de chiffrer, non pas le nombre de malades, mais le nombre de cas.

En effet, pour rendre compte de la situation épidémique réelle, un test positif doit être corrélé à des signes cliniques. Nous ne connaîtrons le nombre exact de malades qu’à cette condition. C’est ce que fait le réseau Sentinelles, qui dénombre chaque semaine les personnes malades, c’est-à-dire présentant des symptômes.

Introduire le suivi des cas symptomatique en s’appuyant sur les réseaux classiques de suivi des épidémies permettra de contrôler de manière plus pertinente la réalité de la situation épidémique sur le territoire.

Tel est l’objet de cet amendement, dont je précise qu’il avait déjà été adopté par le Sénat lors de l’examen du projet de loi portant diverses dispositions de vigilance sanitaire, puis malheureusement rejeté par l’Assemblée nationale.

Il semble pourtant de bon sens de comptabiliser les vrais malades.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion