Cet amendement de repli vise – comme tout repli – à éviter la débâcle.
Par souci d’égalité, il est proposé d’appliquer aux étrangers souhaitant résider dans notre pays pour une durée d’au moins trois mois les mêmes restrictions que celles qui pèsent sur les Français. En effet, il ne faudrait pas que les Français soient les plus mal lotis chez eux.
Cette précision de bon sens entraîne une conséquence évidente : en cas de non-respect de cette obligation, les étrangers feront l’objet d’une décision administrative d’obligation de quitter le territoire français, telle que la définit l’article L. 611-1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile.
Mes chers collègues, si vous rejetez cet amendement, les étrangers non vaccinés auront des droits supérieurs à ceux des Français non vaccinés. §Si vous rejetez cet amendement, vous ferez des Français non vaccinés des résidents – car ils ne sont déjà plus des citoyens – non plus de seconde zone, mais de troisième zone dans leur propre pays.
J’en appelle donc à la cohérence et à l’égalité de tous : nous sommes tous égaux devant la loi, y compris devant la loi de l’emmerdement maximal.