Intervention de Pierre-Antoine Levi

Réunion du 11 janvier 2022 à 21h45
Gestion de la crise sanitaire — Article 1er

Photo de Pierre-Antoine LeviPierre-Antoine Levi :

Cet amendement concerne la population qui veut se faire vacciner, mais qui ne le peut pas pour des raisons médicales. Si elle retire à des personnes le droit de pouvoir se déplacer, d’exercer des activités, alors même qu’elles ne peuvent pas se faire vacciner, la loi sera à l’origine de traitements inéquitables au sein de la population française.

Le législateur doit donc prévoir des outils de substitution pour des personnes qui ne peuvent pas se faire vacciner en raison de troubles ou de pathologies qui seraient incompatibles avec la vaccination contre la covid-19. Par exemple, certaines personnes ont fait un choc anaphylactique à la suite de la première injection du vaccin, car elles étaient allergiques au polyéthylène glycol, un produit contenu dans les vaccins à ARN messager de type Moderna et Pfizer.

Ces personnes ont tendance à se tourner vers leur médecin traitant, mais ce dernier ne se sent pas toujours suffisamment compétent pour justifier d’une incapacité de se faire vacciner. Aussi, il les renvoie vers un allergologue, mais il faut savoir que, dans certains territoires, en Occitanie notamment, il faut à peu près sept mois pour obtenir un rendez-vous avec un allergologue. Résultat : ces personnes attendent très longtemps pour faire un test d’allergie et voir si elles peuvent ou non se faire vacciner.

Pour éviter cette situation, une attestation personnelle délivrée par l’ARS dont elles dépendent, sur prescription du médecin traitant, devrait leur accorder une dérogation pour leur permettre de continuer d’exercer leurs activités et d’entrer dans les lieux recevant du public grâce à un test virologique de moins de soixante-douze heures ne concluant pas à une contamination par la covid-19.

Tel est l’objet de cet amendement.

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