Je n’ai pas compris pourquoi l’Assemblée nationale avait supprimé le certificat de contre-indication vaccinale.
Je ne reviendrai pas sur le débat que nous avons eu en première lecture, madame la ministre, mais je tiens à attirer votre attention sur le fait que la question des contre-indications n’est toujours pas stabilisée.
Je prendrai un exemple que nous connaissons tous ici. Dans de rares cas, certaines personnes sont victimes d’une myocardite à la suite de l’injection du vaccin. Elles présentent alors une contre-indication vaccinale et sont dispensées des injections suivantes. En revanche, comme je l’ai constaté, il n’y a pas de contre-indication si la myocardite est survenue avant, sans lien avec l’injection.
Le dispositif réglementaire qui a été mis en place laisse donc des trous dans la raquette. Je ne suis pas particulièrement optimiste sur le sort qui sera réservé à cet amendement, mais je tiens à attirer l’attention du Gouvernement sur ce problème, qu’il convient de résoudre.
Il est normal qu’une personne ayant fait une myocardite un mois auparavant ne veuille pas se faire vacciner. Il faut revoir et adapter la liste des contre-indications.