Nous sommes très nombreux à avoir cosigné cet amendement. Nous sommes également très nombreux à le soutenir. Jacqueline Eustache-Brinio a rappelé que le sport libérait, mais il peut et doit aussi rassembler.
On a parlé de neutralité et de laïcité. Je parlerai, moi, de mixité sociale, à laquelle nul n’a fait référence jusqu’à présent. Les clubs sportifs sont très souvent les derniers endroits qui permettent une vraie mixité, qu’il s’agisse du foot ou du basket, par exemple. Des personnes venant d’univers, d’ethnies et de milieux sociaux très différents se retrouvent alors autour d’une même passion.
Dans notre société malheureusement archipélisée, mettre le doigt dans l’engrenage en permettant que se créent des clubs communautaristes, c’est prendre le risque de nous faire courir un danger gravissime. Comme l’a souligné Laurent Burgoa, les jeunes filles disparaissent de la vie sociale et associative à partir d’un certain âge, mais cela ne se produit pas qu’à Nîmes !
Il s’agit d’un amendement de bon sens et de cohésion sociale !