Je n’ai que peu d’illusions sur le sort qui sera réservé à cet amendement, qui s’inscrit dans la lignée du précédent…
Il s’agit de renforcer l’efficacité des plans sportifs locaux en y associant de nouveaux acteurs, qui pourraient en éclairer la réalisation. L’idée est de prendre en compte toutes les dimensions du sport.
Nous voulons associer les syndicats à l’élaboration de ces plans, car la pratique sportive est un élément non négligeable du bien-être au travail. Les thématiques liées à ce bien-être seront plus efficacement portées par les organisations directement concernées.
Nous voulons également y associer les ONG environnementales. Comme je l’ai souligné, le sport peut être à la source d’externalités négatives sur l’environnement. Les pratiques sportives doivent s’adapter au dérèglement climatique. Ces questions doivent être portées par les organisations maîtrisant le mieux ces sujets.
Enfin, nous souhaitons y associer les usagers du sport, car tous les sportifs ne sont pas licenciés ou n’appartiennent pas au mouvement sportif en tant que tel. Les citoyennes et citoyens pratiquant le sport, quel que soit leur niveau d’implication, doivent pouvoir être démocratiquement associés aux plans locaux.
Nous sommes bien au cœur de l’objectif de cette loi : la démocratisation du sport.