Madame la ministre, je partage le scepticisme de Cédric Vial.
Votre amendement met cependant en exergue une vraie question : celle de savoir comment on fait du sport à l’école primaire.
Les professeurs des écoles, même s’ils ont une petite formation sportive, ne sont pas forcément de grands sportifs. Si quelques étudiants issus de licences Staps s’orientent ensuite vers le professorat des écoles, il existe un vrai problème dans l’encadrement sportif des jeunes à l’école primaire.
Dans les villes d’une certaine taille, des intervenants sont payés par la commune. C’est très rarement le cas en zone rurale. Ce que vous avez évoqué m’a rappelé les fameux TAP, les temps d’activités périscolaires, auxquels de nombreux élus locaux ont été confrontés ces dernières années. Dans les zones rurales, il fallait se lever de bonne heure pour espérer recruter du personnel, pour une activité de deux heures, à 35 kilomètres du domicile et pour un salaire peu élevé.
Je suis tout à fait d’accord avec vous, il y a là une vraie problématique. Pour autant, je ne pense pas que la création d’une association permettra de tout résoudre, d’autant que cela fragilisera, comme l’a souligné Cédric Vial, le tissu associatif local existant, qu’il convient de mobiliser.
Créer une association de plus, alors qu’il en existe déjà, ne me paraît pas forcément la meilleure des solutions.