Intervention de Thomas Dossus

Réunion du 19 janvier 2022 à 15h00
Démocratisation du sport — Article 10 bis A

Photo de Thomas DossusThomas Dossus :

Je remercie M. Bacchi, car nous n’avons pas pu avoir ce débat avec le président de la LFP, qui n’a pas levé toutes les zones d’ombre entourant cet article introduit par un amendement de séance à l’Assemblée nationale.

Pour les clubs de football, c’est le pire moment pour négocier la création de la société commerciale et l’ouverture à un investisseur extérieur. Ces négociations interviendraient en effet alors que scandale Mediapro a mis le couteau sous la gorge de la LFP.

Elles interviendraient également au pire moment en raison de l’épidémie. Des règles absurdes ont été remises en place pour faire face à la vague du variant omicron. La semaine dernière, le Gouvernement a refusé de répondre sur la question des jauges. On nous avait pourtant garanti un peu plus tôt que ces dernières seraient proportionnelles à la capacité des stades, avant qu’elles ne soient rétablies à 5 000 personnes. Ce sont aussi les pertes liées à la billetterie qui placent les clubs dans une situation insoluble !

Ce texte n’est pas le bon pour étudier ces questions : ce n’est pas la société commerciale qui va démocratiser le sport. De nombreuses zones d’ombre persistent, comme nous en débattrons lors de l’examen des amendements suivants. Enfin, la LFP n’a que faire de nos débats, puisqu’un premier tour de table a déjà été annoncé par son président. Nos débats ne servent pas à grand-chose, cette société commerciale étant déjà actée par la LFP et par les clubs.

Nous sommes donc dans une seringue ; c’est pourquoi je m’abstiendrai sur cet amendement.

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