Intervention de Catherine Deroche

Réunion du 26 janvier 2022 à 21h30
Marché de l'assurance emprunteur — Article 7

Photo de Catherine DerocheCatherine Deroche :

Certes, et personne ne le nie, la convention Aeras a représenté un progrès et le droit à l’oubli, tel qu’il a été créé par différentes lois antérieures, a été un véritable motif de satisfaction. Toutefois, à l’examiner de plus près, je vois dans cette convention encore bien des frilosités et des manques. De fait, nous ne souhaitons pas voter un texte qui resterait par la suite lettre morte.

Je salue ces amendements identiques auxquels je suis très favorable, qui sont très importants non seulement pour les malades du cancer, mais aussi pour les personnes atteintes d’une pathologie chronique, par exemple le VIH ou l’insuffisance rénale. Ce que demandent les uns et les autres, c’est que cette évaluation de la convention Aeras se traduise par des actes et qu’elle donne lieu à des progrès.

Il est question de contrats d’assurance et il est donc important de « mettre de l’humain » dans les textes que nous votons. C’est important pour ces gens, de tous âges, qui ont déjà souffert. En particulier, il faut offrir, à l’issue de leur traitement, des perspectives à ceux qui ont été atteints d’un cancer pédiatrique, leur permettre de mener à bien des projets, d’avoir une vie normale.

Je remercie vraiment Daniel Gremillet et les auteurs et signataires des autres amendements identiques d’avoir conduit ce travail important pour les patients.

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