Nous avons donc besoin d’une expertise en cas de catastrophe climatique, lorsque l’analyse établie par satellite ne correspond pas du tout au ressenti des agriculteurs. Le plus simple est de revenir sur le terrain, pour constater ce qu’il en est réellement.
Monsieur le ministre, je sais que ce mécanisme vous déplaît, mais il présente le grand avantage de permettre de prendre en compte l’humain pour répondre à des situations catastrophiques.
Mettons-nous à la place de l’agriculteur ou de l’éleveur qui est en train de tout perdre et à qui l’on dit depuis Paris que, selon le satellite, tout va très bien pour lui ! Il ne pourra jamais l’accepter.
Nous proposons de créer une commission départementale avec le préfet. À vous de décider du nombre d’agriculteurs à partir duquel le dispositif sera déclenché. Vous pouvez fixer la barre à 100 ou à 150, afin d’éviter les réactions épidermiques. L’important est de traiter des situations particulières qui sont sources d’injustices et qui, de surcroît, desservent l’État, puisque plus personne n’a confiance.