C’est exact, l’école vétérinaire de mon département, la Loire-Atlantique, compte douze étudiants belges !
Il n’est pas normal de faire croire que nous sommes égaux devant les études longues. Des familles doivent payer des chambres dès la première année d’études supérieures ; dans d’autres familles, les parents récupèrent leur progéniture tous les soirs et ces étudiants retrouvent la chambre dans laquelle ils ont toujours vécu. Les choses sont différentes !
Imaginez une famille, non pas même de smicards ou de bénéficiaires de minima sociaux, mais d’agents de maîtrise avec deux salaires, qui aurait trois loyers à payer en même temps, dans des villes aussi diverses que Toulouse, Paris et La Roche-sur-Yon…
J’ai connu cette situation pendant un an. C’est déjà très difficile quand on a un certain niveau de revenus, mais, quand on a des revenus moyens, c’est mission impossible !
C’est là que se trouve la solution d’avenir ! En augmentant le niveau d’études de nos jeunes en milieux ruraux, quelle que soit la profession, de bac +2 à bac +3, bac +4 ou bac +5, on parviendra à des résultats !
Peut-être faut-il adapter les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires, les CROUS, pour qu’ils ne soient pas uniquement des outils de nomadisme estudiantin !