Lors de l'examen du projet de loi relatif à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale, dit « 3DS », le Sénat avait souhaité que la médecine scolaire bascule de l'État, en particulier du ministère de l'éducation nationale, aux conseils départementaux, qui assurent déjà la compétence de la protection maternelle et infantile. Nous partions du constat simple que, aujourd'hui, la médecine scolaire n'a aucun moyen. Je regrette fortement que ce transfert n'ait pas été décidé. J'imagine qu'il y avait des arrière-pensées corporatistes - et je le dis alors que je suis un ancien de l'éducation nationale... C'est dommage d'abord pour les enfants, puisque les inégalités sociales vont, ainsi, perdurer.
Vous souhaitez que le nombre de médecins scolaires soit augmenté ; cela ne sera évidemment pas le cas dans le cadre actuel !