Monsieur Charon, merci d’abord pour une question qui ne concerne pas le zéro artificialisation nette !
Comme vous l’avez dit, Paris 2024, c’est la promesse d’une grande fête, mais aussi un défi majeur : la livraison de l’ensemble de ces infrastructures. Vous connaissez aussi le mode d’organisation de ces constructions : une société présidée par la maire de Paris, la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), a la responsabilité de l’ensemble de ces infrastructures ; des décisions sont prises par la mairie de Paris sur un certain nombre de ces sujets et entraînent parfois, voire souvent, les évolutions financières que vous décrivez, hors inflation.
Je souhaite rappeler que la situation financière de la Ville de Paris s’est singulièrement améliorée au cours des derniers mois. §Regardons le compte administratif pour 2021 : on y trouve une épargne de 64 millions d’euros net, à comparer au déficit de 380 millions d’euros ; la progression des recettes, d’un demi-milliard d’euros, est portée par le retour des recettes tarifaires, mais également par la reprise des droits de mutation.
Dès lors, il serait de mauvaise manière de se défausser sur le Gouvernement, en considérant que la crise des finances locales viendrait justifier d’une manière ou d’une autre un appel à un coup de main particulier de notre part.