Pendant la discussion générale, M. le rapporteur a comparé notre situation à celle des Allemands. Nous pourrions également évoquer les Anglais, qui, eux, ont réalisé des autopsies et ont compris cette maladie dès le départ. C’est ce qui les a amenés à la traiter un peu différemment, avec des anticoagulants et des corticoïdes.
Être cohérent, c’est reconnaître ses erreurs. Je demande au Gouvernement de reconnaître les siennes, et de ne pas se comporter comme l’allumeur de réverbères dans Le Petit Prince : « La consigne, c’est la consigne ! » Arrêtons ces apories politiques. M. le rapporteur l’a bien compris et expliqué : nous avons eu en France une gestion catastrophique de l’épidémie.
Depuis le mois de juin dernier, l’Assemblée nationale est redevenue une véritable assemblée parlementaire, ce dont je me réjouis. En commission, elle a décidé de limiter la prolongation des régimes d’exception de lutte contre la covid-19 au 31 janvier 2023. Nous avons gagné deux mois par rapport au texte initial du Gouvernement.
Mes chers collègues, je suis partagé sur cet article.
En tant que médecin, je comprends la nécessité de disposer de données épidémiologiques, y compris pour vérifier la pertinence de la politique sanitaire imposée depuis le mois de mars 2020 par le Gouvernement. Mais, en tant que parlementaire, je ne peux pas soutenir une telle politique sanitaire, qui trace, surveille et entrave le quotidien de nos concitoyens. Arrêtons d’« emmerder » les Français, pour reprendre l’expression employée tout à l’heure !
Je ne voterai pas cet article.