Cet amendement vise à supprimer l’article 1er, qui prolonge jusqu’au 30 juin 2023 le système SI-DEP.
Si l’article prévoit le consentement des personnes concernées, il s’agit d’un consentement tronqué, puisque le SI-DEP est maintenu comme le seul moyen d’obtenir les certificats demandés dans le cadre du certificat covid numérique. Il n’y a donc pas consentement.
De plus, ce système n’est pas adapté à la réalité de l’épidémie et donne une vision erronée depuis l’arrivée du variant omicron, fin 2021.
Le fichier devait être temporaire. Or le secret médical n’est pas assez protégé, et il y a bien une collecte massive de données médicales.
Le fichier recense l’ensemble des tests positifs, incluant des millions de cas asymptomatiques, ce qui entretient une épidémie de cas, et non de malades. De plus, la majorité des tests positifs sont effectués par des personnes vaccinées, puisque celles-ci sont remboursées, contrairement aux personnes non vaccinées.
Le coût, d’ailleurs, est exorbitant, et de telles sommes pourraient être mieux employées pour notre système de santé : en quinze jours, 300 millions d’euros ont été dépensés pour des tests. Et, au total, les tests ont déjà coûté 8 milliards d’euros à la sécurité sociale.