Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je me félicite encore une fois de la suppression du passe décidée par nos collègues députés.
Soumettre la population à un passe pour la protéger, c’est finalement lui mentir.
Nous savons aujourd’hui qu’il s’agit d’une protection individuelle, et non collective.
Non seulement il est inutile de maintenir un passe, mais, politiquement, cela revient en plus à entretenir un discours délétère sur des « citoyens irresponsables qui ne sont plus des citoyens » et à poursuivre la stratégie du bouc émissaire, dirigée contre ceux qu’on a bien envie d’« emmerder » jusqu’au bout.
L’idée d’instaurer un contrôle aux frontières, qui figure dans cet article 2, apparaît superflue. Pourquoi la France bâtirait-elle un cadre spécifique alors que le droit européen a instauré le certificat numérique covid, qui permet à chaque pays membre, selon sa volonté, d’enclencher des mesures sanitaires protectrices aux frontières ?
Dans ces conditions, une telle inflation de contraintes peut sembler inutile. Pourquoi alourdir de nouveau la vie des Français et des voyageurs ?