Cet amendement vise – cela a été dit – à exclure les mineurs du nouveau dispositif de certificat sanitaire de voyage.
Comme l’a souligné la Défenseure des droits, les restrictions au droit d’aller et venir sont particulièrement préjudiciables à l’état de santé psychique des plus jeunes. Notre collègue Benarroche l’a rappelé : les restrictions de liberté s’avèrent pour eux souvent catastrophiques.
Les moins de 16 ans sont tributaires de la décision de leurs parents, qui choisissent de les faire vacciner ou non. À quel titre porterait-on préjudice à des enfants ou à des jeunes qui n’auraient eu leur mot à dire concernant leur vaccination ?
Enfin, il s’agirait peut-être désormais de veiller davantage au bien-être psychique de notre jeunesse, qui a déjà beaucoup souffert de la pandémie et de deux années de mesures restrictives, dont je rappelle qu’elles sont allées jusqu’à plusieurs confinements et à l’arrêt de toute activité scolaire et de loisirs.
Plus que jamais, il faut prendre soin de nos jeunes. Ils ont besoin de voyager, de profiter, d’apprendre une langue, pendant le temps scolaire, mais aussi en dehors. Ne privons pas notre jeunesse de la possibilité de voyager pendant cette période !