Je partage totalement l’avis de notre collègue Stéphane Artano.
Le message que l’on propose d’envoyer est le suivant : une éventuelle circulation plus intense du virus pourrait, à l’avenir, être importée des outre-mer. On est en train de créer là une sorte de frontière virtuelle que je ne comprends pas.
Si je peux entendre, voire comprendre, le sens de ces amendements, je ne saurais en revanche l’approuver. Il s’agirait de créer une forme de symétrie entre ce qui est exigé à l’entrée sur le territoire national et ce qui est exigé à l’entrée en métropole en provenance des outre-mer ; or une telle symétrie n’existe pas actuellement. Ainsi proposez-vous de modifier un système qui fonctionne depuis maintenant deux ans.
Même notre rapporteur, fin et subtil juriste s’il en est, n’a pas osé demander une telle mesure, dont je ne comprends pas les motifs et qui ne pourra que davantage ostraciser – me voilà forcé d’utiliser ce mot que je n’aime pas – les outre-mer.
Je voterai donc contre ces deux amendements.