Je voudrais attirer votre attention sur des situations qui deviennent de plus en plus difficiles, voire critiques, pour les personnes victimes d’illectronisme. Ces dernières se retrouvent en situation de précarité.
Tout le monde n’a pas accès aux réseaux et ne maîtrise pas l’outil informatique. De manière toujours accrue, il est compliqué, au sein des services publics – de plus en plus rares par ailleurs –, de trouver suffisamment d’agents. Parfois, les services sont simplement fermés : personne n’est là pour accueillir.
Certaines personnes sont contraintes d’avoir recours à des services privés, lesquels se développent en dehors de tout cadre officiel. Dans une situation difficile, les plus fragiles leur communiquent leurs données personnelles ; actuellement, nombre de nos concitoyens se retrouvent dans la position de victimes, véritablement spoliées.
En effet, des personnes sans aucune habilitation deviennent des recours pour déclarer les impôts, pour aller sur Ameli ou sur n’importe quel site officiel. Les plus fragiles payent : ce n’est pas normal.
Je voudrais véritablement attirer l’attention sur ce point. De plus en plus, les services publics manquent dans nos territoires, partout en France et pas seulement en outre-mer. Il faudrait vraiment trouver de meilleures solutions pour qu’il y ait des accueils physiques.
Quand quelqu’un appelle un service public et qu’on lui demande de presser le 1, le 2 ou le 3, pour accéder à des services dont il ignore la définition exacte, c’est un problème.
Des actions concrètes doivent être mises en œuvre pour protéger les personnes qui devraient l’être, et qui, pourtant, se trouvent contraintes de se tourner vers de parfaits anonymes, leur laissant utiliser leurs données personnelles.