À mon tour, je me félicite du climat qui a présidé à nos échanges, hier comme aujourd’hui. Ces derniers ont été constructifs, ont permis de faire avancer un certain nombre de chantiers et d’enrichir les différentes parties du présent texte. Sur le volet instruit par la commission des affaires économiques, nous avons même réussi avec Daniel Gremillet un travail de coconstruction, notamment aux articles 7 et 8.
Tous ensemble, nous avons pu porter une attention toute particulière aux territoires ultramarins. Nous l’avons vu à l’instant, avec l’adoption d’amendements ayant pour objet les questions énergétiques, et précédemment au travers de l’amendement de notre collègue Théophile visant à plafonner les loyers à 2, 5 %.
N’oublions pas non plus les autres thématiques chères à nos territoires : je pense notamment aux dispositions adoptées ce matin en faveur du commerce.
Non seulement ces mesures vont dans le bon sens, mais notre texte va plus loin que la copie transmise à notre assemblée.
Certes, des nuances et parfois des divergences ont pu s’exprimer. À cet égard, nous regrettons que certains articles, comme l’article 4, aient disparu de la discussion à ce stade. Les prochains jours nous permettront peut-être de trouver des accords en vue de la commission mixte paritaire.
Cela étant, nous avons fait œuvre utile pour nos concitoyens. Le montant que rappelait Mme la ministre permet de mesurer l’effort accompli : entre les mesures du collectif budgétaire et celles que prévoit ce texte, il atteint 20 milliards d’euros.
Nous avons affiché la volonté d’agir à la fois sur les dépenses – pour les juguler – et sur les recettes des ménages, avec la revalorisation du travail – qui doit payer –, de même que sur les prix, au moyen de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh) par exemple.
Pour toutes ces raisons, les membres du groupe RDPI voteront ce texte avec ardeur !