Je plante un deuxième clou dans le cercueil, après la question de Sophie Primas, en plaidant en faveur de la filière agricole, lourdement frappée par la crise énergétique, avec l’augmentation du coût des intrants et la rupture de contrats d’approvisionnement d’énergie, notamment des fournisseurs alternatifs.
Ce secteur semble oublié, comparativement à d’autres, et les agriculteurs ressentent douloureusement cette injustice.
C’est le cas par exemple de la coopérative Biocer, qui compte 280 adhérents dans l’Eure et 26 dans l’Orne, et dont la facture énergétique passerait, si rien n’est fait, de 285 000 euros à plus de 1 million d’euros. C’est insoutenable, Sophie Primas l’a très bien expliqué.
Il en va de même pour la filière équine, chère au président Larcher, et pour les jeunes agriculteurs récemment installés, qui ne peuvent bénéficier des dispositifs en place, mal adaptés à leur situation. N’oublions pas les suicides d’agriculteurs et les nombreux drames personnels !
Notre souveraineté alimentaire, dont vous êtes chargé, monsieur le ministre, est menacée. Quelles mesures allez-vous prendre ou avez-vous déjà prises pour soutenir les agriculteurs dans cette période extrêmement difficile ?