Monsieur le ministre, production de pommes divisée par deux, explosion des importations de poulets polonais et de tomates marocaines, chute des surfaces de blé, recul du cheptel laitier faute d’un revenu suffisant pour les éleveurs… C’est incontestable, la ferme France produit de moins en moins.
Depuis 2017, vous prônez la montée en gamme dans tous les secteurs, avec plus de contraintes et de charges, quitte à importer davantage. Depuis le discours de Rungis du Président de la République, voilà quelle est votre politique !
Vous faites fausse route, monsieur le ministre. Vous mettez en danger notre souveraineté alimentaire en condamnant certains de nos concitoyens à n’acheter que des produits importés. On marche sur la tête !
Notre manque de compétitivité est à la racine de nos maux : coût de la main-d’œuvre, surtransposition, suradministration, manque d’investissements, signature d’accords de libre-échange qui condamnent nos agriculteurs au lieu de les protéger. Tout cela sans parler du climat politico-médiatique délétère avec son flot de critiques : voilà le mal français !
Monsieur le ministre, vous devez enfin agir. Que comptez-vous faire pour inverser cette tendance ?