Il faut tâcher de tenir un cap. La majorité sénatoriale ne choisit pas la facilité en acceptant la proposition du Gouvernement de contenir ces dépenses.
Mais elle demande, pour ne pas dire elle exige, la réciprocité pour les dépenses de l’État. De la même façon, nous aurons des exigences fortes sur un certain nombre de dispositifs – je pense notamment au bouclier énergétique – dont les coûts pourraient être très élevés en 2023, au point que les collectivités territoriales ne sauraient les supporter à elles seules en totalité.
Pour autant, il ne s’agit que d’un objectif. En outre, j’espère que ces difficultés ne dureront pas tout le quinquennat. Si tel était le cas, nous devrions de toute façon revenir assez vite sur ces dispositions, et faire de nouveaux choix. Souvenons-nous de la précédente loi de programmation des finances publiques, pour les années 2018 à 2022 : nous en avons demandé la révision à plusieurs reprises ; à chaque fois le Gouvernement nous a envoyés – poliment – sur les roses.
Avis défavorable.