Poussée par les injonctions contradictoires du dogme écolo, la politique française n'est-elle pas en train de sombrer dans une forme de sadomasochisme ?
Après avoir décidé de fermer toutes les centrales thermiques - les seules, avec les barrages hydroélectriques, à pouvoir délivrer l'énergie de pointe -, nous devons aujourd'hui rouvrir l'une d'entre elles, alors que le mégawattheure coûte entre 1 000 et 1 500 euros aux moments les plus critiques.
On nous a vanté les mérites du poêle à granulés, mais le prix de ces derniers est passé de 200 à plus de 700 euros la tonne !
Les collectivités ne dégagent plus d'excédents de fonctionnement leur permettant d'investir, mais elles sont invitées à casser les routes et à renouveler les réseaux pour installer partout des bornes de recharge pour voitures électriques.
N'aurait-il pas fallu, d'abord, procéder à une analyse détaillée de la qualité des nouveaux moteurs thermiques et à une évaluation précise du rapport bénéfices-risques ? N'oublions pas que le moteur électrique pollue aussi à travers sa construction, les sources d'électricité qu'il consomme et son démantèlement. Sommes-nous capables d'adopter une vision plus apaisée et objective ?